Giovanna Marinoni

Avec ses qualités visibles ou intrinsèques le réel est la base de ressources du projet initiant dans un temps présent tout un processus d’imagination et d’anticipation quant à ses potentialités . L’art du paysagiste est peu visible car il laisse résoudre la place à un accomplissement ultérieur . C’est un art de l’évocation subtile et de l’invitation.

Nous portons un attachement tout particulier au milieu vivant en général et aux lieux en devenir en particulier.

Considérés souvent à tort comme des espaces dégradés, les friches constituant des lieux vivants trop peu valorisés en tant que tels dans les projets, tant urbains que ruraux . Dans un état d’évolution, situé entre passé et futur, ces espaces abandonnés nous interrogent d’avantage sur notre propre capacité à imaginer les mécanismes d’un processus de transformation qu’à préfigurer un projet d’aménagement figé . Accompagner une évolution, s’inscrire au rythme de la re-dynamisation, en organisant des espaces et des fonctionnalités fluides, lisibles, en s’appuyant sur le cadre paysager et urbain aux qualités multiples, tel est le challenge du projet, loin d ‘un concept unique d’aménagement.

Le paysage n’est pas un objet, mais une résultante des activités sur un territoire, qu’elles soient de nature humaine, urbaine, ou bien provenant du milieu naturel.

Mon activité professionnelle a débuté avec une collaboration de 8 ans avec Michel Corajoud, paysagiste à Paris, Grand Prix National du Paysage et Grand Prix National d’Urbanisme, sur de grands projets, s’est prolongé pendant 20 ans dans le Lot, en milieu rural, avec Jacques Bernus, et aujourd’hui se fixe sur le territoire élargi de la Nouvelle Aquitaine, concentré sur les études de planification, de faisabilités et de programmation urbaine. Ce parcours, ainsi que l’expérience du Conseil de l’État et, plus ponctuellement, de l’enseignement, m’ont permis de fonder une vision très lucide sur notre métier, les besoins et les attentes. Mon quotidien me confirme qu’il a besoin de concepteurs indépendants dans les territoires ruraux et partout ailleurs pour développer des regards et des concepts nouveaux .

Giovanna Marinoni est née le 21 août 1965, à Milan (Italie)

Nationalité italienne et française

Diplômée Paysagiste DPLG Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles (1991)

Chef de projet pour Michel Corajoud, à Paris, Grand Prix du Paysage, Grand Prix d’Urbanisme (1990/98)

Co-fondatrice de Indigo Sarl (1998 / en activité)

Indigo se compose aujourd’hui d’une paysagiste concepteur, Giovanna Marinoni (dplg de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, en 1991), dont l’activité se concentre désormais en Nouvelle Aquitaine. D’abord associée avec Jacques Bernus depuis 1998 au sein de la Sarl, dans le Lot, puis à La Rochelle et aujourd’hui à Bordeaux elle a racheté les parts de sarl et intervient en tant qu’expert indépendant sur les affaires, s ‘ investissant ainsi à la première personne auprès des maîtres d’ouvrages, en s’appuyant sur un réseau de collaborateurs et partenaires extérieurs.

Riche d’une expérience à des échelles extrêmes, celle de la ville et celle du milieu rural, revendiquant un statut de concepteur généraliste et indépendant, Giovanna Marinoni fait partie depuis 2006 du corps des Paysagistes Conseils de l’État, en charge d’accompagner et conseiller les Services de l’État dans l’application de la politique publique en matière de préservation et de valorisation du paysage (Convention européenne).

Paysagiste Conseil de l’État (2006 / en activité)

2007/2011 Paysagiste Conseil de l’État auprès de la DDTM de l’Aude (11)

2012/2018 Paysagiste Conseil de l’État auprès de la DDT de la Dordogne (24)

jan 2019 / ce jour Paysagiste Conseil de l’Etat auprès de la DRIEA UD des Hauts-de-Seine (92)

Enseignante vacataire à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage (ENSP Versailles-Marseille)

Giovanna Marinoni

paesaggista diplomata di Stato (F)

paesaggista consulente dello Stato francese

Nata a Milano nel 1965, diplomata nel ’91 all’Ecole Nationale Supérieure de Paysage, di Versailles, concludendo l’ultimo anno nello studio di Michel Corajoud, come collaboratrice progettista fino al ’98. Tra le realizzazioni con Corajoud, si è occupata del parco ai piedi della terrazza di Saint Germain en Laye, realizzata da Le Nôtre, sulla copertura dell’autostrada A 14, la riqualifica del sito dell’aeroporto Charles de Gaulle (3000 ettari), il progetto urbano sul quartiere dei muri dei pescheti, a Montreuil, con Edouardo Souto de Moura arch., le definizione di un concetto federatore per il «quartiere / parco» della collina di Fourvière, a Lione e la riabilitazione dell’avenue d’Italie, un Parigi.

Dopo 8 anni con Michel Corajoud su problematiche urbane e periurbane, si è trasferita nelle provincia del Lot (Cahors) dove ha esercitato per una ventina d’anni (ancora oggi) come paesaggista con il marito, in ambito rurale e patrimoniale.

Tra le principali realizzazioni con Jacques Bernus, il progetto di riqualifica globale del sito di Roquefort, in Aveyron (12), la sistemazione del sagrato della chiesa di Saint-Etienne, del nuovo museo delle Belle Arti e l’ingresso dei giardini della Curia, a Limoges (87), la riabilitazione degli spazi pubblici di Collonges-la-Rouge (19), l’ingrandimendo del parcheggio del castello di Rocamadour (46), diversi piani regolatori in siti a forte valore patrimoniale e naturalistico tra cui il comune di Padirac (46), etc.

Dal 2017 lo studio si è trasferito a Bordeaux dove collabora con altri studi con cui condivide valori e esigenza, per scelta di indipendenza e leggerezza, con un’attività sempre più mirata alla programmazione (studi preliminari di fattibilità). Recentemente si è occupata della programmazione e assistenza al cliente pubblico per la sistemazione del sito del “ponte traghetto” di Rochefort (17) e della creazione di un parco archeologico della città antica (romana) di Fâ, a Barzan, 45 ettari nell’estuario della Garonne (17)

Dal 2006 fa parte del corpo dei paesaggisti consulenti dello stato francese, oggi assegnata alla provincia di Hauts-de-Seine.